Nouvel entraîneur de l’OGC Nice, Christophe Galtier a été présenté à la presse ce mardi. L’occasion pour lui d’expliquer son choix, et de revenir sur son départ du LOSC, un brin compliqué.
Trois chemises blanches, et des teints hâlés. Nommé lundi soir sur le banc de l’OGC Nice, Christophe Galtier a été présenté ce mardi à la presse, entouré du directeur du football Julien Fournier, et du président Jean-Pierre Rivère. Un Rivère qui s’est dit “heureux” de l’arrivée de son nouveau coach, heureux aussi d’avoir pu compter sur lui dans la matinée pour le tout premier entraînement de la saison, et qui lui a vite laissé la parole. Notamment pour que Galtier revienne sur son départ du LOSC, rendu un peu difficile par le président lillois Olivier Letang.
“Que ça traîne, c’est tout à fait normal, après j’ai laissé la direction de l’OGC Nice gérer le dossier, a confié le technicien. Le plus important c’est qu’aujourd’hui je sois là devant vous. (…) Je peux comprendre qu’il y ait eu de la crispation à Lille, il s’est dit beaucoup de choses, je ne suis pas là pour démentir tout ce qui a pu se dire. Mais je suis très fier d’avoir amené ce club au titre de champion de France après trois saisons extraordinaires. C’est un travail d’équipe: il y a l’équipe (les joueurs) et l’équipe derrière l’équipe. Quand je parle du LOSC, j’ai toujours une pensée pour Gérard Lopez, ce titre lui appartient, bien évidemment.”
“Si ça avait été l’argent, je ne serais plus en Europe”
Vainqueur de la Ligue 1 devant le PSG, Christophe Galtier aurait pu disputer la Ligue des champions avec les Dogues en 2021-2022. En rejoignant le club azuréen, ce ne sera pas le cas. Mais l’ancien joueur de l’OM se veut sûr de son choix.
“Il était clair dans ma tête, assez rapidement au cours de la saison, que j’allais quitter Lille et le LOSC quel que soit le résultat obtenu, a-t-il expliqué. A partir de ce moment-là, j’ai regardé les opportunités, les projets qui pouvaient m’intéresser, et j’ai rapidement pensé que le projet Ineos-OGC Nice pouvait me correspondre par rapport à ce que je sais faire, et ce que je veux faire. (…) Passer du titre de champion de France, de la Ligue des champions à Nice, ça peut interpeller, mais je sais ce que je veux, je sais où je veux aller.”
Surtout, le coach a assuré ne pas avoir été attiré par le juteux salaire que lui aurait proposé Ineos. “La première chose (qui l’a motivé, ndlr), ce n’est pas l’argent. Si ça avait été l’argent, je ne serais plus en Europe, a-t-il lancé. A Nice, on ne va pas partir d’une feuille blanche, il y a une structure en place, un fort potentiel, on ne part pas de zéro. Nice a joué la Ligue Europa. Pourquoi Nice? Quand j’ai pris le relais d’Alain Perrin à Saint-Etienne, on a vu où était le club et ce que j’ai pu faire, pareil quand je suis arrivé à Lille. Peut-être que je suis ce type d’entraîneur-là, et pas un autre.”